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La tenture à moitié repoussée sur le côté
et derrière elle ce froid
cette multitude d'étoiles faiblement luisantes.
Comme une modulation dans le monde
quelque chose de lent et persistant,
qui retient d'y croire tout à fait.
Le corps lui aussi ondulant, l'eau
le long de la barque où tout repose
doucement la fait rouler - là où nous sommes couchés
tous respirant le même rythme invisible
et l'eau respirant aussi
avec son petit halètement pensif
d'animal éternellement contre le plat-bord
et les points de contact :
dos à dos
ou imbriqués - cette phrase muette
qui fait du toucher son langage
des mouvements ses messagers.
Toutes les humeurs dont la vie se baigne
parlant à l'eau du fleuve sombre
à travers la paroi de bois.
mercredi 12 mai 2010
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