
mardi 28 juin 2011
sans titre

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Comme figées dans les ronces deux roues, un essieu
sous la pluie et dans le souvenir des virages
l'haleine des villes sans bord, l'enfant courbé
depuis la dernière fugue, dont on perce le secret
tu as trouvé une couleur hésitante, un long horizon
la nuance du dévers des vagues sur le sable
pur, l'écume en dessins mouvants
d'arcs posés sur le miroir, flous et tremblants
fugaces - ton pas interrompt leur recul et tu t'adosses
à la voix criarde des oiseaux derrière toi,
tu lèves les yeux. D'autres se libèrent
- dans le même temps que toi - de la nuit, l'impossible nuit.
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