lundi 28 mars 2011

tristesse, comme une assise : I

 
la pluie a cessé mais les routes
brillent comme des rivières,
avec leurs pointillés et leurs signaux.
entre la plaine et les blancs écroulements des nuages,
les phares allumés des motos
étrangeté luttant contre le jour
Je vais bientôt cesser ces allers et retours.
la vie est sans mot......
ce que j'avais saisi entre deux doigts,
et que je relâche,
poussière bleutée, toucher de talc
va de nouveau son chemin
souffrant ou pas dans le point du jour.

Depuis que je cherche une maison j'en ai vu de nombreuses,
et dans chacune imaginé une tristesse différente.
La beauté de la tristesse me saisit entre deux doigts,
mais je vais toujours vers un autre endroit, je vais.
La diversité de la vie pèse de tout son poids
sur mon corps assis.

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